Il est temps, vous conviendrez, dit-il (Guézo), d'aller venger nos amis les Blancs, massacrés à Kinglo. Je ferai expier ce crime à tous les Mahinous en commençant par ceux de Houndjroto que le rapport de boya alouvé, originaire de ce pays, rendait responsables du meurtre des Blancs. Je dois le trône, en partie, à un des leurs. Mes trois premières guerres ont été entreprises pour rendre hommage à mes ancêtres. La quatrième doit venger la mémoire de nos amis d'outre-mer si lâchement massacrés à Kinglo, afin de donner à nos peuples l'exemple de la reconnaissance envers nos bienfaiteurs. Je trouve même que nous avons trop tardé à accomplir ce devoir. Cette amitié entre les blancs et le peuple du roi Guézo est attestée par l'histoire. Dans une lettre adressée le 10 août 1850 au président de la république Française, nous disent les historiens, le roi Guézo écrit: J'aime les Français, et mes ancêtres m'ont appris que c'est avec eux qu'ils ont formé les premières liaisons d'amitié et de commerce et plus loin Guézo souligne l'intérêt qu'il y aurait à établir un traité d'alliance également profitable à la nation française et au peuple qu'il gouverne.
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Info: Traite négrière au Danhomê (actuel Bénin)
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