féminisme

Le mariage n'a longtemps été que l'autorisation légale du viol, au temps où les filles n'avaient pas voix au choix de l'époux. La fille violée, qui n'a pas su protéger sa vertu hors du mariage semble plus coupable que l'homme violeur qui, lui, dit-on, n'a fait que bien jouer son rôle de mâle. A l'inverse, on rit de l'homme trop doux qu'on suppose incapable de viol. Et cependant, que ne dit-on pas de la "vieille fille" à la vertu intacte, qu'aucun homme n'a daigné violer ! Où est donc le bon sens ?

Auteur: Cagnati Inès

Info: préface de Génie la folle, Éditions Rombaldi 1977

[ femmes-hommes ]

 

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