On anémie et on sénilise à la longue un pays en l’élevant dans la religion exclusive de la sécurité. On atrophie ainsi lentement et sûrement un réflexe profond : le sens du risque. Nous avouons n’avoir partagé ni l’indignation ni l’ironie soulevées dans une partie de notre presse par le mot de Papen : l’Allemand aime mieux mourir sur un champ de bataille que dans un lit. La sécurité est un bien, elle ne doit pas devenir un autel. Le mot paix n’a pas droit à la majuscule des absolus.
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Info: L’Évangile de la force. Le visage de la jeunesse du IIIe Reich, conclusion, Plon, 1936, p. 247
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