Il est des moments où l'océan n'est pas l'océan – ni bleu, ni même aqueux –, mais une violente explosion d'énergie et de danger : une férocité que seuls les dieux peuvent atteindre. Il se rue contre l'île, projetant son écume par-dessus le phare, rongeant la falaise. Le vacarme qu'il produit ressemble au hurlement d'une bête dont la colère ne connaît pas de limites. C'est ces nuits-là que le phare est le plus utile.
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Info: Une vie entre deux océans
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