Le porno fonctionne en effet sur l’exact modèle des drogues dures, qui imposent l’augmentation des doses et de la force du produit pour produire l’excitation initiale toujours recherchée par le consommateur, avec comme corollaire la banalisation de pratiques toujours plus déviantes et dégradantes, toujours plus "spectaculaires", toujours plus violentes (surtout pour les femmes d’ailleurs), là encore sous l’impératif de la surenchère transgressive inhérente à la gestion marketing du désir.
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Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016
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