Catholiques pratiquants, leurrés par le dogme, à la rigueur anxieuse et au jugement facile ; les parents de Sandrine avaient élevé leur fille dans le culte du Saint Esprit et des saintes apparences. Des pisse-vinaigres, préférant les croyances infaillibles aux hésitations du débat... Un traumatisme avait refermé ces gens pourtant naturellement tournés vers les autres. Puisqu'il fallait accepter le destin dicté par la puissance supérieure et miséricordieuse, serrer les dents et "tendre l'autre joue", enferrés dans la culpabilité judéo-chrétienne fondamentale ; alors oui, leur vie après le drame n'avait plus été qu'un long étranglement...
Auteur:
Info: Sandrine
Commentaires: 0