Dans l'organisation militaire indienne, il en est ainsi, aucun chef, aussi puissant soit-il, n'a d'autorité sur ses guerriers. Si l'un d'eux veut quitter la bataille et rentrer chez lui, il s'en va ; s'il veut aller chasser, il va chasser ; s'il veut se jeter en avant pour attaquer avant tout le monde, il attaque. Après le whisky et la disparition des bisons, cette indépendance des guerriers par rapport à leur chef est sans conteste la troisième faiblesse qui a permis à l'armée de conquérir les terres indiennes en si peu de temps. Chez les Indiens des Plaines, la démocratie était bien trop absolue pour être efficace.
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Info: L'Indien blanc
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