Alors comme ça, t'es un "subversif", dit-il en débouchant le vin, quand je tentai de lui expliquer ce que j'étais venu faire là-haut. Je lui avais dit que je n'aimais pas les lois et les patrons, et qu'en ville je me sentais enfermé comme dans une cage : si je devais m'en aller vivre seul sur ma montagne pour pouvoir mener la vie que je voulais, eh bien, j'acceptais la solitude si telle était la garantie de ma liberté.
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Info: Le garçon sauvage : Carnet de montagne
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