La seule fille en chair et en os était une athlète qui s'entraînait à la course de montagne : nous la voyions grimper le long du sentier avec nos jumelles, nous en commentions les formes, espérant qu'elle s'arrêterait au moins une fois prendre un café. Au lieu de cela, elle arrivait au col, touchait le mur du refuge, tournait les talons et redescendait aussitôt, fugace comme toute manifestions de la beauté. Les formes que prenait son retour étaient aussi enchanteresses mais bien plus mélancoliques qu'à l'aller.
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Info: Le garçon sauvage : Carnet de montagne
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