Sur une échelle émotive, c'est aux États-Unis que se conserve le mieux une intense peur du Mauvais fourchu, capable d'envahir tout corps pécheur pour le dénaturer [...] À l'autre extrême, la France fait figure d'univers précocement vacciné contre les menées sataniques, à la suite des Lumières et d'un romantisme qui a contribué à brouiller l'image de l'Ange déchu, en lui donnant la sauvage beauté d'un champion de la liberté.
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Info: Une histoire du diable, XIIe-XXe siècle
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