deuil

J'ai peur d'oublier les mots de mère. Maintenant qu'elle n'est plus là et que sa voix s'est perdue au-delà des grandes dunes, ses mots sont tout ce qui me reste. (...)
Parfois , quand le soleil cogne fort ma nuque quand je suis fatigué, quand j'ai faim ou sommeil, j'hésite et abandonne ce que je suis en train de faire afin de m'accrocher à ses mots, de les empêcher de s'éloigner. Pour moi, ils comptent autant que l'eau du puits ou que les dattes des palmiers.

Auteur: Pajares Santiago

Info: Imaginer la pluie, p. 58

[ mémoire ] [ réconfort ] [ refuge ]

 

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