Les pastèques à la chair aussi craquante et fraîche que de la neige, étaient de formidables boulets de canon botaniques, d’une taille et d’un poids suffisants pour détruire une ville ; les pêches, orange ou roses comme la lune des moissons, pendaient, énormes, dans les arbres, leur peau épaisse et veloutée gonflée par le jus sucré ; les figues vert et noir craquaient sous la pression de leur sève, et les cétoines dorées, nichées dans les fentes roses, s’enivraient de ces largesses sans fin.
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Info: Trilogie de Corfou, tome 3 : Le jardin des dieux
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