poème

La mer chaude
étire une langue indolente
vers des cuisses dorées
sur un sable de braise.

La paralysie caniculaire sévit.
Derrière l'obscurité des lunettes
le cerveau a de hauts loupés
comme des avions blessés.

Le soleil est sauvage
et il ne faut pas en parler,
mais la terre est un fourneau,
et l'Etna sur le feu
fume du goulot.

Auteur: Vesaas Tarjei

Info: Vie auprès du courant, QUARANTE DEGRES A CATANE

[ plage ] [ chaleur ] [ été ]

 

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