Nous ne nous sentons pas complètement responsables de tout ce que nous faisons. Nous en rejetons la faute sur l’environnement, la société, sur nos parents, ou sur l’hérédité, nous nous trouvons des excuses, mais nous ne nous attaquons jamais au problème. Si nous avons vraiment le désir ardent, le désir instantané de découvrir pourquoi nous sommes blessés, cela est possible. Nous sommes blessés parce que nous avons construit une image de nous-mêmes. C’est un fait ! Quand on dit : “je suis blessé”, c’est l’image que l’on a de soi qui est blessée. Quelqu’un vient piétiner cette image et l’on est blessé. […] Si l’on est totalement attentif à l’image qu’on a de soi - attentif, non pas concentré, mais attentif - l’on voit alors que l’image n’a pas de sens et elle disparaît.
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Info: Le Réseau de la pensée : Compte-rendu authentique des causeries de 1981 à Saanen en Suisse et à Amsterdam en Hollande
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