Encore une chose : Treya était incroyablement belle, et pourtant (comme vous le constaterez dans les pages qui suivent), elle n’avait quasiment aucune vanité, ce qui m’a toujours stupéfait. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un capable d’être soi avec plus d’aise, et moins de prétention, pas même parmi les maîtres hautement réalisés que j’ai eu l’occasion de croiser. Elle était simplement, et directement, là, toute entière. Le fait même qu’elle eut si peu de conscience de soi la rendait encore plus présente. En présence de Treya, le monde devenait immédiat et concentré, clair et accueillant, brillant et honnête, ouvert et vivant.
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Info: Grâce et courage : spiritualité et guérison dans la vie et la mort de Treya Killam Wilber
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