Ainsi fait le destin : il pourrait filer invisible, et il brûle au contraire sur son passage, ici ou là, quelques instants, parmi les milliers d'instants d'une existence. Dans la nuit du souvenir, ces instants-là flamboient, dessinant la ligne de fuite du hasard. Des feux solitaires, bons pour se donner une raison, n'importe laquelle.
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Info: Châteaux de la colère
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