langage

Autrefois je croyais que la force des mots était garante de vérité. Qu'à condition de trouver le mot juste, il ne dépendait que d'un acte de volonté approprié que je parvinsse à consigner sous une forme affirmative tout ce qui était vrai. J'ai appris depuis que les mots n'ont d'autre valeur que celle de l'esprit qui les choisit, de sorte qu'il entre dans l'essence de toute prose d'être une forme d'imposture.

Auteur: Priest Christopher

Info: La Fontaine pétrifiante

[ relativité ] [ mensonge ] [ pessimisme ]

 

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