racines

Sa planche de salut avait été la Corse de son père. Il en était imprégné. Elle et lui indivis, comme chaque maison, comme la dernière des maisons du dernier lieu-dit avant la fin de la route. Comme elle, il appartenait à une foule, à trois cent mille habitants qui se chamaillaient, se bloquaient, s'empêchaient de vivre en changeant d'avis, en se contrariant, en s'invectivant et en créant, paradoxalement, le feu ardent qui les motivait et les tenait en vie, en famille.

Auteur: Galy Nadia

Info: Le cirque de la solitude, p. 228

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