Les symptômes sont utiles voire nécessaires ; ils ont été forgés savamment pour préserver un quelque chose auquel le patient est attaché, accroché, collé, et qu’il ne veut pas lâcher. Tout se passe comme si la souffrance liée aux symptômes était son bien le plus précieux, comme si en la perdant il devait renoncer à son identité, comme si finalement sa souffrance, sa façon propre de souffrir, était sa forme d’existence singulière, sa seule richesse.
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Info: Comment faire rire un paranoïaque?
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