éclairage

Le soir, on tente de recréer artificiellement une lumière sans ombre. L'ombre, comme la poussière, est notre fonds secret. On veut l'oublier. On veut vivre un éternel midi. On met ainsi fin à "l'aspect charnel du lieu", son érotisme subtil, sa qualité terrestre et éphémère. C'est une lumière homogène, dans laquelle les choses, au lieu d'être vues - comme lorsque nous entrons dans un pièce plongée dans la pénombre jusqu'à ce que, peu à peu, nous distinguions des formes-, apparaissent dans leur neutralité supposée !
Maintenant qu'on peut tout voir, il n'y a plus rien à voir. Les lieux deviennent "anonymes".

Auteur: Peregalli Roberto

Info: Les Lieux et la poussière

[ uniforme ]

 

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