Le café est froid, amer. Personne n'est là, elle n'est plus obligée de sourire, mais impossible de ne pas penser. Elle observe le marc de café qui tapisse le fond de sa tasse. Les petites lignes laissées au gré du liquide ne forment à première vue qu'un amac incohérent. Puis elles bougent, se mêlent, se tressent jusqu'à laisser surgir une danseuse. Son ventre est nu. Elle s'élance, tourne dans le fond de la tasse. Les petites lignes prennent vie, entraînant, l'espace d'un instant, les pensées d'Ama dans un tourbillon oriental.
Auteur:
Info: Rêves oubliés
Commentaires: 0