Dans le droit international, cette incohérence entre la stabilité de la justice et la mobilité de la réalité […] atteint sa force maximum. Considérée du point de vue du droit, l’histoire est, avant tout, l’évolution de la répartition du pouvoir sur Terre. Tant qu’il n’existera pas des principes de justice qui, au moins en théorie, règleront de façon satisfaisante ces changements de pouvoir, tout pacifisme ne sera que peine d’amour perdu. […] Rien d’étonnant alors dans l’échec de la Société des nations, ce gigantesque appareil conçu pour gérer le status quo.
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Info: La révolte des masses
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