Le fonctionnement mental de l’analyste entre en jeu jour après jour : la manière de fonctionner de l’analyste en séance, avec plus ou moins de réceptivité, avec plus ou moins de rêverie, avec une compétence narrative plus ou moins grande, co-détermine en effet la séance elle-même.
Si d’un certain point de vue le dysfonctionnement mental de l’analyste est un fait douloureux, pour le patient, d’un autre point de vue c’est une source d’informations précieuse et inépuisable sur les modalités d’accouplement entre les appareils psychiques et sur la façon dont tout cela est continuellement raconté par le patient. […]
Nous devons être conscients que notre appareil psychique est une variable du champ et que le patient […] peut nous aider […] et nous signaler un "débordement" de notre part, dont nous ne pouvons pas refuser la responsabilité […].
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Info: Facteurs de maladie facteurs de guérison
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