Une voix intérieure me disait que chaque visage était une étoile à part, portait un monde à soi seul, peuplé de mers et de montagnes, de rivières et de fleurs, d’êtres vivants prêts à parler, et que ce monde particulier en perpétuelle métamorphose échangeait mystérieusement avec chaque autre, sans confusion ni violence, son absolue singularité encore frémissante et curieuse comme l’aurore de l’univers.
[…]
Ma vision n’avait donc duré qu’une seconde –elle qui était grosse de découvertes infinies, inépuisables.
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