[...] ce qui dit ou pense "je" n’est pas un sujet – n’en déplaise à Descartes. Le moi tel que nous le concevons d’ordinaire est une illusion, un produit de l’ignorance fondamentale et de toute une série de causes et d’effets – la causalité karmique. […] On ne trouve, derrière tous les états émotionnels ou psychiques, les pensées et les actions, aucun principe fédérateur ou unificateur immuable qu’on pourrait qualifier de moi.
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Info: Présence du bouddhisme, Paris, Gallimard, pp 170-171
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