Le désir est la métonymie du plaisir. Comme on dit "boire un verre" alors qu’on ne boit jamais le verre, mais son contenu. Il se doit de ne pas les confondre l’un avec l’autre. La face n’est pas le dos. Le désir est souffrance puisqu’il n’aspire qu’à ce qu’il n’a pas. Il est par nature frustré, privé ou coupé. La coupure ou la cessation du désir est le plaisir en acte.
Auteur:
Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, note au poème 37, page 95
Commentaires: 0