Il était devenu évident que la sainteté chez une femme était une conséquence de ses sacrifices et de sa volonté ; la sainte ne pouvait plus être considérée comme un simple réceptacle de la grâce divine, qui avait toujours besoin d’un guide masculin. La femme-objet, dépourvue de spiritualité intérieure, fit place à la femme-sujet, créatrice de sa destinée. Une alternative vivante, puissante, aux deux Maries, la vierge et la prostituée convertie, avait été reconnue et acceptée.
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Info: L'anorexie sainte : Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours
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