[…] lors de la décorporation, au moment où je quitte mon corps et que je m’en vais-je ne sais où… je quitte la dernière chose qui m’appartient et, de ce fait, je ne pouvais plus conjuguer le verbe avoir. Quelques instants plus tard, je quitte le cadre de l’hôpital et je me retrouve dans le néant, sans repère ni référentiel. Ce grand moment de solitude est une frontière ultime en soi qui me fait dire que je ne pouvais plus conjuguer le verbe être.
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Info: Cité par Morisson Jocelin dans "L'expérience de mort imminente", , pages 186-187
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