Même si je me lavais les mains et buvais comme n’importe quel citadin, en ouvrant le robinet et en dosant le chaud et le froid comme bon me semblait, quand je le faisais, je n’oubliais jamais que l’eau venait de là, des galets blancs et bleus au milieu de l’herbe, et dans sa saveur, la nuit, l’eau avait comme un goût de givre.
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Info: Dans "Le garçon sauvage", page 35
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