Je sais que si le destin m’avait placée dans la rue d’une ville occupée, s’il m’avait sommée de regarder des gendarmes en armes brutaliser un homme, juif ou polonais, peu importe, je ne serais pas intervenue pour lui venir en aide. J’en suis sûre et certaine. Je serais rentrée chez moi, j’aurais pleuré et attaché mes enfants aux pieds de la table pour les empêcher de sortir.
Il est difficile, très difficile, de s’opposer.
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Info: Une si petite extermination
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