[…] [Selon Lacan] si l’on pense que le Moi "est" quelque chose, qu’il "est" ses fonctions, on court le risque que la psychanalyse revienne à une dimension pré-analytique. Un Moi sera par exemple fort ou faible, adapté ou pas adapté à la réalité et à l’environnement, et un homme sera d’autant plus sain que l’on trouvera son Moi fort et bien adapté. […] Au niveau pratique, cette conception aura pour conséquence d’infléchir la cure vers le développement d’un Moi fort et, au pire, vers une identification du patient à l’analyste.
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Info: Dans "Les cahiers jungiens de psychanalyse", n°53, page 47
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