L’agalma était chez les Grecs un objet précieux, un ornement, un joyau, un objet travaillé avec art et offert aux dieux, une statue, parfois même un monument. Lacan insiste surtout sur sa brillance, avec l’idée de quelque chose d’énigmatique qui fait la valeur de l’objet aimé. Ce qui constitue l’objet aimé au regard de quelqu’un, c’est qu’il contient un point énigmatique qui brille d’un certain éclat et qui lui donne sa valeur unique. Il y a dans l’objet aimé quelque chose en plus, un surcroît, qui en réalité est rien. […] l’agalma est cette chose, cet objet énigmatique qui est la cause du désir et qui est rien. C’est le rien qui constitue l’objet en tant qu’il est l’objet aimé et qui est en plus de ce qu’on voit dans l’image.
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Info: Dans "Lacan et le christianisme", pages 96-97
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