masques

On a beau être derrière un rideau, il y a toujours de gros souliers qui dépassent. Pour le surmoi, c’est pareil. Mais assurément, lui ne se doute de rien.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre III : Les psychoses

[ insuffisants ] [ personnalité ]

 
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Commentaires: 3

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

Coli Masson, colimasson@live.fr
2021-12-10 09:59
Les étiquettes ne me conviennent pas mais je ne saurais pas quoi mettre à la place. L'image est très parlante cependant, ce qui peut aider: ça me fait penser à ce genre de fatalité qu'on sait inévitable mais à laquelle on ne peut échapper. Peut-être parler de "ruses"... intériorisation de la loi... concept psychanalytique... métaphore...
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2021-12-10 11:21
je vais laisser au sommet de la pile et voir si g des idées
Coli Masson, colimasson@live.fr
2021-12-10 18:09
Un extrait qui précède cette citation, pour mieux comprendre:

"Ce surmoi est bien quelque chose comme la loi, mais c'est une loi sans dialectique, et ce n'est pas pour rien qu'on le reconnaît, plus ou moins justement, dans l'impératif catégorique, avec ce que j'appellerai sa neutralité malfaisante – un certain auteur le nomme le saboteur interne.
Ce tu, nous aurions tort de méconnaître qu’il est aussi là comme un observateur – il voit tout, entend tout, note tout."

Pourquoi le "tu" ?
"On a beau être derrière un rideau, il y a toujours de gros souliers qui dépassent. Pour le surmoi, c’est pareil. Mais assurément, lui ne se doute de rien. Il n’y a rien de moins douteux que tout ce qui nous apparaît par l’intermédiaire de ce tu."