Comment pourrait-on ne pas être malheureux, en craignant la mort ou la douleur, celle-ci souvent présente, celle-là toujours menaçante ? Et si, comme il arrive la plupart du temps, on craint aussi la pauvreté, le déshonneur, l’infamie, ou encore l’affaiblissement du corps et la perte de la vue, ou enfin (ce qui n’arrive pas seulement aux individus, mais souvent à des peuples très puissants) l’esclavage, peut-on être heureux avec de pareilles craintes ?
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Info: Le bonheur dépend de l'âme seule
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