Face à ELIZA [programme capable de simuler une conversation], nombre de gens n'adoptaient pas la bonne attitude. Même pleinement conscients de sa vraie nature, ils parvenaient à s'impliquer émotionnellement et à lui confier leurs souffrances intimes. La propre secrétaire de [l'auteur du programme], qui l'avait vu durant des mois travailler sur ELIZA, ne lui en demanda pas moins de quitter la pièce lors de sa première séance de "thérapie" avec le programme ; à Stanford, un célèbre informaticien soviétique, qui essayait une version d'ELIZA, plongea ses hôtes américains dans l'embarras en se lançant dans une conversation extrêmement privée avec l'ordinateur.
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Info: A la recherche de l'intelligence artificielle
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