Ce moi féminin, oui, je vois maintenant que c’est un véritable moi ; depuis quelques années seulement, depuis qu’il y a une ministre spécialement pour lui mais que l’on a hélas remerciée, ce moi féminin est habitué, voire encouragé par les journaux à prendre des décisions de son propre chef. Il frappe alors une fois et jette son dévolu sur l’homme qu’il a sous les yeux, qui le dérange, fait couler des larmes et risque de tout casser sans même avoir besoin de palabrer. Il lui suffit d’être là. Je me bats pour toi, dit la femme. Non merci, il ne fallait vraiment pas, dit l’homme.
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