La bourgeoisie française, la plus cupide et la plus jouisseuse de toutes est aveuglée par sa soif d’argent qui lui cache ses propres intérêts futurs: elle ne voit pas au-delà du jour présent. Sa rage de faire des profits la précipite dans la corruption et les scandales; un impôt sur le revenu est à ses yeux une haute trahison socialiste, elle ne peut faire face à une grève autrement qu’avec des salves d’infanterie, si bien qu’elle trouve moyen, en pleine République et avec le suffrage universel, de ne laisser pratiquement aux ouvriers qu’une seule arme de victoire: la révolution violente.
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Info: en 1889
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