Au fond de moi il n'y a rien. N'est l'invraisemblable entrelac d'instants-mémoires, lieux et personnages... Phrases-antiennes aussi, que l'instinct a stocké là : parfois très mystérieusement. Tout ça mélangé-transmué par le ressac des événements et des années, ce pétrin non mécanique. Mon temps.
De fait ma pensée se structure ce par quoi j'ai passé, mis en musique par les les mots et la linéarité du langage. Hors ces deux derniers, pas de vraie réflexion continue. Il serait d'ailleurs intéressant d'étudier-analyser les capacités séquentielles, et donc d'abstraction, du cerveau humain en ce domaine. C'est à dire ses limites dans la longueur d'un raisonnement une fois privé de ses langages-codages externes. Comme celui que vous avez ici même sous les yeux.
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Info: 20 mars 2019
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