L’obstacle le plus puissant à l’empire sans partage du marché est d’une autre nature : il s’agit du désintérêt. Le désintérêt pour ce qu’il a à proposer. Ce désintérêt ne saurait être total : aussi n’est-ce pas d’une disparition qu’il est question. Mais d’une limite à l’emprise, parce que ce que le marché offre à la convoitise n’intéresse que jusqu’à un certain point. Tel est le véritable obstacle à l’hégémonie du marché : s’intéresser à autre chose.
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Info: Dans "Une folle solitude", page 271
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