Quand nous allons à la fontaine, quand nous traversons la forêt, nous traversons toujours déjà le nom "fontaine", le nom "forêt", même si nous n’énonçons pas ces mots, même si nous ne pensons pas à la langue. Pensant à partir du temple de l’être, nous pouvons présumer ce que risquent ceux qui parfois risquent plus que l’être de l’étant. Ils risquent l’enceinte de l’être. Ils risquent la langue.
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Info: Dans "Pourquoi des poètes ?" in Chemins qui ne mènent nulle part, page 373
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