J’aime à voir la nature si débordante de vie qu’elle peut se permettre de sacrifier des myriades d’êtres, d’accepter qu’ils servent de proies les uns aux autres – que de tendres organismes puissent être écrasés en toute sérénité, comme de la purée, et cesser d’exister, à l’instar des têtards gobés par les hérons, des tortues et des crapauds aplatis par une roue sur la route ; et qu’il pleuve parfois de la chair et du sang !
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Info: Dans "Histoire de moi-même", page 213
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