Dans le long terme, les prédateurs les plus féroces, comme la plupart des microbes pathogènes les plus redoutés, causent leur propre ruine en tuant leur victime. La prédation limitée, l’attaque qui ne tue pas tout a fait ou ne tue que lentement, sont des thèmes récurrents de l'évolution. Les prédateurs précurseurs des mitochondries ont envahi et exploité leurs hôtes, mais leur proie a résisté. Forcés de se contenter d'une partie seulement de leur proie (ses déchets) au lieu du corps entier, certains prédateurs se sont développés, mais sans jamais tuer leur source d'approvisionnement. Avec le temps l'antagonisme entre les deux s'est transformé en échange mutuel.
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Info: L'univers bactériel. Vivre ensemble, p. 138
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