La techno-partie est bien d’un temps où les salariés maltraités se suicident plutôt que de s’unir contre leurs persécuteurs. Où le peuple se gave d’anxiolytiques, de télé et de consommation pour supporter l’oppression. Comme si, en s’infligeant une violence supérieure à celle du pouvoir, on préservait l’illusion d’une liberté. Dans la fête techno, les danseurs s’exposent de leur propre chef à l’assommoir sonore : c’est leur choix, proclament-ils. Le choix de l’automutilation se nomme aliénation.
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Info: Dans "Techno, le son de la technopole", page 29
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