Je ne pouvais supporter l'idée qu'il était trop tard pour tenter de nous apaiser, pour dire à ma mère : "je t'aime. Ne t'inquiète pas, j'ai tout oublié" Trop tard pour la tenir dans mes bras, la bercer, sentir battre son cœur.
Je lui prenais la main, elle se dégageait d'une secousse et recommençait à marcher, comme une automate, d'un bout de couloir à l'autre.
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Info: Les veilleurs de chagrin
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