Personnage quelque peu égaré, à négliger, semble-t-il, d’un haussement d’épaules distrait. Oui, mais… Oui, mais sous les sourcils en désordre protestataire, il y a les yeux. Le regard de ces yeux qui ont fait le ridicule tour des pauvres choses que nous sommes, on s’en inclinerait de honte, d’amour, et de respect. Je sais, se dit Nacht. Je sais, je connais ce regard. Mon grand-père, mon Pépé qui, en surface, semblait un homme sans grand intérêt et toujours d’accord avec tout et tout le monde, avait, quand on l’observait bien, exactement ce regard-là.
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Info: Dans "Crâne", page 64
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