Il n'y avait aucun air ; il n'y avait que les morts, à nouveau rejetés de la nuit par la canicule aoûtienne. Pas un souffle. J'ai dû ré inhaler l'air que j'expirais, le gobeletant de mes mains pour le garder. Je le sentais, entrer en sortir, diminuant à chaque fois... jusqu'à ce que ce soit si peu que je le laisse filer entre mes doigts pour toujours. Je dis bien, pour toujours.
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