Je dis que l’intellect humain comprend certaines choses parfaitement et en a une certitude aussi absolue que la nature divine elle-même : telles sont les sciences mathématiques pures, c’est-à-dire la géométrie et l’arithmétique ; en ces sciences l’intellect divin peut bien connaître infiniment plus de propositions que l’intellect humain, puisqu’il les connaît toutes, mais à mon sens la connaissance qu’a l’intellect humain du petit nombre qu’il comprend parvient à égaler en certitude objective la connaissance divine, puisqu’elle arrive à en comprendre la nécessité et qu’au-dessus de cela il n’y a rien de plus assuré.
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Info: Dialogue sur les deux grands systèmes du monde, page 129
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