Je mène une certaine vie ; je pense d’une certaine façon ; j’ai mes croyances, j’accepte certains dogmes ; et je ne veux pas perdre ces armatures de mon existence car j’ai mes racines en elles. Je ne veux pas qu’on les conteste, je ne veux pas que l’on vienne me troubler, car je me trouverais dans l’incertitude détestable de celui qui ne sait pas. Si l’on m’arrachait à tout ce que je sais et crois, je voudrais avoir une certitude raisonnée quant à ma nouvelle condition. Ainsi il se trouve que les cellules de mon cerveau se tracent certains circuits et qu’elles refusent d’en tracer d’autres, qui comporteraient une part d’incertitude.
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Info: Dans "Se libérer du connu"
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