La marche, la déambulation, la dérive redonnent une mesure au monde, et incarnent les distances à même le sol, petit à petit mais de façon continue. Le corps devient pinceau et permet de dessiner le monde, de le raconter sous ses multiples facettes. Les lieux suscitent des désirs que seule la distance permet d’éprouver.
La vitesse nous empêche aujourd’hui d’occuper l’espace et devient un obstacle à la narration. Ce qui sépare deux endroits n’est plus un espace à parcourir mais un temps de trajet à passer.
Auteur:
Info: Dans "Naked city"
Commentaires: 0