La littérature du Moyen Age ne se laisse pas aborder à travers les poncifs des autres époques, y compris de la nôtre, mais elle n’est pas non plus aussi rebutante ni aussi glacée qu’on a voulu ou qu’on pourrait le croire. L’épanchement et la peinture de soi, comme la profondeur du mystère et la séduction du récit, ne lui sont nullement étrangers, loin de là. Mais elle poursuit un équilibre qui lui est propre entre la sensibilité et l’intellect, entre la représentation du monde et l’imaginaire, entre l’imitation et le renouvellement.
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Info: Littérature française du Moyen Âge
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